Dans ce cours, nous allons parler de l’adresse IP.

Adresse IP

Une adresse IP est une adresse numérique.

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Ça permet d’identifier un ordinateur ou bien n’importe quel équipement du réseau.

Chaque appareil doit avoir une adresse IP unique, pour pouvoir communiquer sur le réseau.

L’adresse IP se compose de deux parties :

 On à l’adresse réseau
 et l’adresse hôte.

L’IP existe aussi en 2 versions :

 On à l’IPv4
 Et l’IPv6

Voici un exemple d’une adresse IP en version 4 :

L’IPv4 est la version qui est la plus utilisée aujourd’hui, mais plus pour très longtemps… car elle sera, à terme, remplacée par l’IPv6.

L’IPv4 est une adresse numérique de  32 bits, qui s’écrit en quatre chiffres, séparés par des points.

Et chaque  groupe de chiffres se fait appeler « Octet ».

Il s’agit d’un chiffre qui peut être compris entre 0 et 255.

La version 4 de l’IP peut produire  + de 4 milliards d’adresses…

Les personnes qui ont inventé « Internet » pensaient que ce nombre d’adresses serait largement suffisant… Mais aujourd’hui, on est en manque d’adresse IPv4, et c’est pour cette raison que l’IPv6 est en train d’être déployé…

La principale différence entre l’IPv4 et l’IPv6, c’est la longueur de l’adresse.

L’IPv4 est une adresse numérique en 32 bits, tandis que IPv6 est  une adresse hexadécimale en 128 bits.

Voici maintenant, un exemple d’une adresse IPv6 :

21AE: 4F74: AB47: 27FE: 00DA: 05FC: BA54: 8814

L’hexadécimal utilise à la fois des chiffres et des alphabets dans l’adresse. Avec ça, il est possible d’avoir un nombre illimité d’adresses IPv6…

Car pour saturer le système, il faudrait placer plus de 667 millions de milliards d’appareils connectés à internet sur chaque millimètre carré de la surface terrestre !

On n’aura donc aucun problème à communiquer avec MARS !

Comme on a vu, l’adresse IP se compose de deux parties :

  une partie est pour le réseau
  et l’autre, pour l’hôte.

Masque de sous-réseau

Maintenant, pour savoir quelle partie appartient au réseau ou à l’hôte, et bien c’est là que rentre en jeu : Le masque de sous-réseau !

Un masque de sous-réseau est un nombre qui ressemble à une adresse IP. Il permet de savoir, combien de bits de l’adresse IP sont utilisés pour le réseau, en masquant la partie réseau de l’adresse IP.

Calcul IP

Par exemple, ici, nous avons l’adresse réseau 192.168.0.1, avec comme masque de sous-réseau, le 255.255.255.0.

Les 3 premiers octets du masque sont alors 255.

Une image contenant moniteur, armoire, grand, assis

Description générée automatiquement

Maintenant, si nous  passons le masque de sous-réseau en binaire, et bien les 3 premiers octets, seront que des « 1 », car l’ensemble des nombres d’un octet sont égal à 255.

Et on fait de même avec l’adresse IPv4.

Nous avons donc, notre adresse IPv4 et son masque de sous-réseau, au format binaire.

Pour savoir quelle partie de l’adresse IPv4 fait partit du réseau, et bien, il faut se baser sur son masque de sous réseau.

La partie réseau de l’adresse IPv4 correspond,  à tous les chiffres « 1 » du masque de sous-réseau.

Le chiffre « 1 » indique la position de l’adresse IP qui définit le réseau.

Nous allons donc  barrer tous les chiffres de l’adresse IP qui s’alignent avec les « 1 » du masque de sous-réseau.

Adresse IP

Comme ça, on voit clairement, que les 3 premiers octets sont la partie réseau  et le reste est la partie hôte.

Classe IP

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On va maintenant parler des  différentes classes qui existent.

Voici une représentation des masques de sous-réseau par défaut pour les adresses IP de classe A, B et C.

Vous pouvez voir les différentes parties du réseau et des hôtes en fonction des classes.

Il est important pour l’examen de mémoriser ces 3 classes par défaut.

Les adresses IP sont attribuées, en bloc, à différentes organisations. Et c’est l’IANA qui a déterminé ces classes.

En tout, il y a en fait,  5 classes, mais seules les 3 premières sont à connaitre pour la certification CompTIA.

On peut différencier ces différentes classes, très simplement, en regardant le 1er octet.

Par exemple, le 1er octet de :

  la classe A va de 0 à 126.
  De 128 à 191, pour la classe B
  Et de 192 à 223 pour la classe C

Vous remarquerez qu’il manque  le 127. Et bien c’est parce qu’il s’agit d’un réseau réservé  pour des tests, qui se fait appeler « Loopback »

Adresses publiques / privÉes

On va maintenant parler de la différence entre les adresses IP publiques et privées.

Les adresses IP publiques sont enregistrées publiquement sur Internet.

Ce qui veut dire que si vous avez une adresse IP publique, et bien vous pouvez circuler librement sur Internet.

Tandis que les adresses IP privées ne sont pas enregistrées publiquement, vous ne pouvez donc pas accéder à Internet avec une adresse IP privée.

Par exemple,  imaginez que vous ayez une petite entreprise et que vous avez besoin de 5 adresses IP publiques pour que vos employés puissent accéder à Internet.

Si vous contactez votre fournisseur d’accès à internet pour lui demander 5 IP publics et bien cela risque de prendre une grosse partie du budget de votre petite entreprise…

C’est donc là qu’interviennent les adresses IP privées !

Avec un adressage IP privé,  vous pouvez attribuer 5 adresses IP privées à vos employés, et n’utiliser qu’une seule adresse IP publique pour sortir vers internet.

Ce qui permet non seulement d’économiser de l’argent, mais cela évite aussi le gaspillage d’adresse IP publique

Car rappelez-vous, nous sommes en manque d’adresse IPv4, et c’est pour cette raison que nous basculons petit à petit vers l’IPv6.

C’est pourquoi des adresses IP’s de nos différentes classes ont été privatisées pour rester en interne à l’entreprise.

Adresse IP

Sur le schéma, on peut voir, les différentes plages IP, qui ont été rendus privée, sur les 3 classes : A, B et C.

De cette manière, plusieurs entreprises pourront utiliser le même plan d’adressage privé, à condition, qu’elles ne circulent pas sur internet, pour éviter les doublons.

De toute façon, comme les adresses privées ne sont pas routables, et bien elles n’iront pas très loin…

Attribution des adresses IP

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Avant de terminer le cours,  on va parler des différentes méthodes pour se faire attribuer une adresse IP.

Chaque ordinateur du réseau doit avoir une adresse IPv4, pour pouvoir communiquer.

Il existe deux façons d’attribuer une adresse IP à un ordinateur :

  Soit en utilisant une IP dynamique
  Soit avec une IP statique.

L’IP dynamique s’obtient automatiquement, à l’aide d’un  serveur DHCP (dynamic host configuration protocol).

Le DHCP est un protocole qui permet de configurer des hôtes dynamiquement.

Le serveur DHCP, permet donc, d’attribuer automatiquement, une adresse IP, à un ordinateur.

Et il peut même, en plus,  attribuer :

 Le masque de sous-réseau
 La passerelle par défaut
 Et un serveur DNS.

Par exemple, si j’ouvre les  propriétés TCP/IP de la carte réseau de mon PC portable, qui tourne sous Windows, on peut voir qu’il est configuré de manière  à recevoir une adresse IPv4 automatiquement.

Adresse IP

Et c’est ma box internet qui fait office de serveur DHCP.

En activant cette option,  mon PC enverra une demande d’IP, au serveur DHCP.

Le serveur DHCP m’attribuera ensuite une adresse IP à partir de son pool IP.

Adresse IP

Ce type d’adressage, c’est-à-dire la méthode dynamique, est très rependu, car ça facilite grandement la gestion de réseau.

L’autre méthode est l’IP statique, qui est une attribution manuelle de l’IP. Ici, c’est l’utilisateur, ou l’admin réseau, qui va devoir configurer soit même une IP sur l’ordinateur.

Il n’y a donc pas besoin d’un serveur DHCP.

Ce type d’adressage est permanent, car contrairement à l’adressage dynamique, où l’adresse IP peut changer automatiquement, une adresse IP statique ne change que si c’est l’utilisateur ou l’admin réseau, qui intervient, sur le PC.

On a vu que lorsque l’ordinateur est configuré pour obtenir automatiquement une adresse IP dynamique, il l’obtient du serveur DHCP.

Mais que se passe-t-il si cet ordinateur ne parvient pas à communiquer avec le serveur DHCP, alors qu’il est configuré en automatique?

Et bien, dans ce cas, l’ordinateur s’attribuera lui-même sa propre adresse IP. Comme un grand !
Sauf que cette adresse sera  sur le réseau « 169.254.0.0 ».

Adresse IP

C’est ce qu’on appelle une adresse « APIPA » (Automatic Private Internet Protocol Addressing).

Le terme APIPA se traduit par « attribution automatique d’adresses IP privées »

En fait, c’est pour que les ordinateurs faisant partie de ce même réseau puissent toujours communiquer entre eux, s’ils n’obtiennent pas d’adresse IPv4 dynamique ou statique…

Et si le serveur DHCP redevient de nouveau disponible, et bien, l’ordinateur changera son IP, par celle du DHCP.

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