IPv6 : L’IPv4 permet de fournir environ 4 milliards d'adresses IP.
Ce n’est pas suffisant pour suivre la croissance d’internet.
Ces 3 solutions ne font que retarder l’épuisement des adresses IPv4. Mais ça n’empêchera pas que l’IPv6 remplacera un jour complètement l’IPv4 !
Une adresse IPv4 est codée sur 32 bits, ce qui correspond à un peu plus de 4 milliards d’adresses IP.
Une adresse IPv6 est sur 128 bits. C’est tellement énorme, que ça équivaut à un nombre illimité puisque pour saturer le système, il faudrait placer plus de 667 millions de milliards d'appareils connectés à internet, sur chaque millimètre carré de la terre.
Les adresses IPv6 sont représentées sous la forme d'une série de huit champs hexadécimaux de 16 bits séparés par deux petits points, comme vous pouvez le voir ici. Ce qui est beaucoup plus long qu’en IPv4
Contrairement à l’IPv4, les broadcasts, qui envoie du trafic à tous les périphériques du même réseau, n’existent plus en IPv6 ! elle a été remplacée par une adresse multicast, spécifique à une application !
Les adresses Unicast sont associées à des interfaces réseau, tout comme en IPv4 !
La nouveauté, c’est que plusieurs interfaces peuvent avoir la même adresse unicast, pour faire du partage de charge.
Généralement, une adresse Unicast se compose de 64 bits pour l'ID réseau et 64 bits pour l'ID de l’hôte.
L'ID réseau, est en quelque sorte déjà affecté.
Par contre, l'ID de l'hôte peut être configuré manuellement ou en autoconfiguration.
Comme en IPv4, les adresses multicast de l’IPv6 permettent de joindre un groupe d’hôtes.
Petite nouveauté de l’IPv6 !
Ce sont des adresses, qui pointent vers un groupe d’hôte, comme pour les multicast, sauf que seul le premier hôte joignable recevra les données.
Dans ces deux méthodes, le PC, ou n’importe quel hôte qui aura besoin d’une IP recevra au maximum les 64 premiers bits de l’adresse.
C’est-à-dire la partit réseau !
Il devra trouver le reste de 2 différentes façons :
Le format EUI-64 est une façon de former des adresses IPv6 de type unicast.
C’est une méthode unique, car pour se former, elle se base, sur l'adresse MAC de la carte réseau qui est utilisée !
Les adresses MAC sont des identifiants qui sont uniques pour chaque carte réseau.
Ça permet à un PC de pouvoir s'attribuer à lui-même une adresse IPv6 unique.
Ce qui est un bel avantage, par rapport à l’IPV4, ou le PC, devait aller chercher un serveur DHCP, pour qu’ils puissent en obtenir une !
Une en-tête IPv6 est plus grosse en taille qu’en IPv4,
car les adresses de la version 6 sont bien plus longues !
C’est un protocole utilisé en IPv6, qui travaille à la couche 3 et qui permet de découvrir ces voisins de proximité. C’est-à-dire du même lien !
Le NDP de l’IPv6 fournit des services très similaires à ARP en IPv4, avec en +, quelques améliorations, comme la possibilité de détecter des systèmes inaccessibles.
-permet à un nœud de déterminer l’IP de son destinataire.
Identique au protocole ARP de l’IPv4 !
-Permet de vérifier si l'équipement est bien accessible.
-Pendant l'autoconfiguration de l'adresse IP, il va pouvoir aller vérifier si elle n’est utilisée par ses voisins !
Permets à chaque équipement présent sur le réseau de s’attribuer automatiquement une adresse IPv6, à partir des informations que donne le routeur dans ces messages d’annonce !
Pour ça, il va récupérer le préfixe de l’adresse IPv6, obtenu ces, pour la combiner avec l’adresse MAC de sa propre interface, avec la méthode EUI-64.
C’est-à-dire qu’il va ajouter « FF:FE » au milieu de sa mac adresse.
La commande « ipv6 address autoconfig » permet une autoconfiguration sans état sur les interfaces de routeurs.
Et si on ajoute l’option [default] , le routeur se désignera comme la passerelle par défaut pour ce lien !
Pour prendre en charge l’IPv6, tous les protocoles de routage de l’IPv4 ont dû faire quelques changements.
Le protocole de routage RIP en IPv6 est toujours un protocole à vecteur de distance, qui utilise le nombre de sauts comme métrique, pour un maximum de 15 sauts.
OSPF de l’IPv6 est encore un protocole d'état de lien, qui utilise l’état de la bande passante pour calculer la métrique.
Comme en IPv4, il est possible d’utiliser et configurer du routage statique en IPv6.
En IPv4, le prochain saut peut être soit une adresse IP ou soit l’interface de sortie.
En IPv6, c’est pareil, sauf qu’il y’a une nouvelle façon de désigner le prochain saut, avec l’adresse du lien local.
Exemple :
La commande «ipv6 route » permet de configurer une route statique ipv6.
Le ::/0, signifie tous les réseaux. Ça correspond à l’adresse 0.0.0.0 de l’ipv4.
La commande « show ipv6 route » permet d’afficher les routes IPv6 qui sont configurées sur le routeur !
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