
COVID-19 et cloud : la migration s’accélère
La pandémie COVID-19 ne montrant aucun signe de ralentissement. Par conséquent, la migration vers le cloud devrait s’accélérer. Dans ces conditions, les entreprises choisissent de laisser quelqu’un d’autre s’occuper de leur serveur.
IDC prévoit que 80 % des entreprises accéléreront leur passage à une infrastructure centrée sur le cloud.
Dans ses perspectives informatiques mondiales pour 2021 et au-delà, l’IDC (International Data Corporation) prévoit à cette fin la poursuite de la migration des équipements informatiques des entreprises hors des centres de données sur site, vers des centres de données exploités par des fournisseurs de services dans le cloud (tels qu’AWS et Microsoft) et des spécialistes de la colocation (comme Equinix ou Digital Realty).

Quelques prévisions :
Le cabinet de recherche prévoit que d’ici la fin 2021, 80 % des entreprises mettront en place une infrastructure centrée sur le cloud. Et cela deux fois plus rapidement qu’avant la pandémie.
Avec le COVID-19, les CIO (directeurs de l’information) doivent accélérer la transition vers un modèle informatique centré sur le cloud. C’est necessaire pour maintenir la parité concurrentielle et rendre l’organisation plus résistante au numérique, a déclaré le cabinet.

« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence que la capacité à s’adapter et à réagir rapidement aux perturbations imprévues des activités sera un déterminant plus clair de la réussite dans notre économie de plus en plus numérisée. » Communiqué Rick Villars, vice-président du groupe IDC pour la recherche mondiale.
« Un pourcentage important du chiffre d’affaires d’une future entreprise dépend de la réactivité, de l’évolutivité et de la résilience de son infrastructure, de ses applications et de ses ressources en données ».
Dans cette nouvelle normalité « COVID-19″, la chose la plus importante que les entreprises puissent faire est de chercher des opportunités. Elles doivent tirer parti des nouvelles technologies, tel que le cloud. Ainsi, elles profiteront des perturbations du secteur pour accélérer leur business.

Les conséquences du COVID-19 sur le milieu Informatique :
Parmi les autres prévisions (COVID-19) de l’IDC, on peut citer :
–Investissement : Les réactions aux changements de gestion pendant la pandémie seront les principaux accélérateurs pour 80 % des investissements. Des changements de modèles commerciaux dans la plupart des industries jusqu’en 2023.
–L’espace de travail numérique intelligent : D’ici 2023, 75 % des entreprises assureront la parité technique pour une main-d’œuvre. Elle sera hybride par sa conception plutôt que par les circonstances. Cela leur permettra de travailler ensemble séparément et en temps réel.
–L’héritage informatique de la pandémie : Jusqu’en 2023, la gestion de la dette technique accumulée pendant la pandémie sera l’ombre de 70 % des CIO. Cela qui provoquera un stress financier. Mais aussi un frein inertiel à l’agilité informatique et des migrations à « marche forcée » vers le cloud.
–La résilience est au cœur de la prochaine normalité : En 2022, les entreprises axées sur la résilience numérique s’adapteront aux perturbations. Elle étendront leurs services pour répondre aux nouvelles conditions 50 % plus rapidement que celles qui se concentrent sur le rétablissement des niveaux de résilience existants. En particulier pour les entreprises des technologies de l’information.
–Une évolution vers des opérations informatiques autonomes : Grâce aux progrès de l’analyse AI/ML, un écosystème de cloud émergent sera la plate-forme sous-jacente de toutes les initiatives d’automatisation des TI et des activités commerciales d’ici 2023.
Et pour le futur :
–Une expansion opportuniste de l’IA : D’ici 2023, un quart des 2000 principales entreprises mondiales acquerront au moins une start-up de logiciels d’IA. Ce dans le but de garantir la conservation de compétences et de propriété intellectuelle par nécessité concurrentielle.
–Les relations sont en cours d’examen : D’ici 2024, 80 % des entreprises réviseront leurs relations avec leurs fournisseurs, prestataires et partenaires. Le but sera de mieux mettre en œuvre leurs stratégies numériques.
–La durabilité devient un facteur : D’ici 2025, 90 % des 2000 premières entreprises mondiales exigeront que les matériaux réutilisables fassent partie des chaînes d’approvisionnement en matériel informatique. Les installations des fournisseurs doivent-êtres neutres en carbone. De plus, La consommation d’énergie devra être réduite.
–Les gens comptent toujours : D’ici 2023, la moitié des efforts d’automatisation des entreprises et de la main-d’œuvre hybride seront retardés ou échoueront carrément. La raison est un sous-investissement dans la constitution d’équipes informatiques de sécurité et de développement. A cela s’ajoute la perte des outils et des compétences nécessaires. Les entreprises se tourneront vers de nouveaux moyens pour trouver les talents dont elles ont besoin.
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