IOS Cisco: Tout comme un PC, un commutateur ou un routeur, nécessite un système d'exploitation pour prendre en charge le matériel. L’IOS Cisco est le système d'exploitation que vous trouverez sur les équipements Cisco.
La CLI (IOS Cisco) peut être accessible en utilisant un câble console ou à distance en utilisant le protocole Telnet ou SSH.
Lorsque vous démarrez un commutateur pour la première fois, sa configuration initiale est suffisante pour le faire fonctionner et même fournir une connectivité entre les PC’s qui y sont connectés.
Dès que le switch démarre, il va :
Cisco IOS CLI (Command-Line Interface)
Permets d'accéder à un nombre limité de commandes.
Représenté par le signe >
Permets d'accéder à toutes les commandes de configuration de l'appareil.
Représenté par le signe #
C’est à partir du mode privilège qu’on peut accéder à tous les autres modes de configuration.
Chaque mode est utilisé pour accomplir des tâches bien particulières et possède un ensemble spécifique de commandes disponibles uniquement dans ce mode.
Router> enable
Router# Configure terminal
Router(config)#interface fastethernet 0/1
Router(config-if)#shutdown
Les images IOS Cisco sont stockées et compressées dans la mémoire flash. Le processus de chargement de l’IOS, consiste à décompresser l’image et la copié dans la mémoire RAM du commutateur.
Le symbole > nous indique que nous sommes en mode Utilisateur. Dans ce mode, nous n’avons pas accès à toute la configuration de l’équipement.
En tapant la commande enable , nous rentrons en mode privilégié, qu’on peut aussi appeler le mode enable . On le reconnait avec le symbole #
Et si vous souhaitez revenir en mode utilisateur, alors vous devrez taper la commande disable
Chaque fois que vous tapez le début d’une commande, vous pouvez utiliser le ? pour afficher l’ensemble des commandes qui commence par celle-ci et que vous pouvez utiliser.
L’IOS Cisco conserve un historique de toutes les commandes que vous avez précédemment saisies, grâce à la commande show history
Par défaut, il ne sauvegarde que les 10 dernières commandes tapées, mais il est possible de lever cette limite avec la commande : terminal history size
La commande show version permet d’afficher des infos sur l’équipement réseau comme le modèle, les interfaces et bien plus...
Pour afficher en détail les interfaces et statuts d’un commutateur, on utilisera la commande show ip interface brief
La commande show interfaces nous affiche des informations sur le statut, la vitesse, les paramètres duplex, etc. On peut même voir le nombre de paquets entrants et sortants.
La plupart des configurations d’un switch ou d’un routeur sont à faire dans le mode de configuration global. Pour cela il faut faire la commande configure terminal
Vous pouvez reconnaître le mode de configuration, par le symbole (config) #
La commande Hostname permet de modifier le nom d’hôte de l’équipement.
Si vous voulez changer la configuration d'une interface, alors il faudra d’abord rentrer dans son mode de configuration. Par exemple la commande interface fastethernet 0/2 permet de renter dans le mode de configuration de l’interface fast ethernet 0/2.
Les commandes Duplex et Speed permettent de changer le mode duplex et la vitesse de l’interface .
La commande line console 0 permet de rentrer dans le mode de configuration du port console .
La commande enable password en mode de configuration globale permet d’activer un mot de passe sur l’accès enable
La commande banner permet de configurer une bannière.
Au tout début des réseaux, on utilisait des Hubs pour connecter nos bons vieux ordinateurs.
Un Hub ou un concentrateur n'est rien de plus qu'un répéteur physique : quand il reçoit un signal électrique sur une de ces interfaces, il le répètera en l'envoyant à toutes ses interfaces sauf celle qui a reçu ce signal.
Ces nombreuses collisions provoquaient à l’époque, d’énorme baisse de la bande passante. Il fallait donc trouver un dispositif plus intelligent que le HUB. Et c’est comme ça qu’est né le pont, ou plus connu sous le nom de « Bridge ».
Le bridge est doté d’une intelligence et il fonctionne à la couche 2 du modèle OSI (la couche liaison de donnée ou data link)
Le Bridge est capable de :
De nos jours on ne les utilise pratiquement plus… Car le switch, ou commutateur est arrivé !
Le switch :
Il existe plusieurs types de switchs, qui utilisent différentes méthodes pour transmettre les trames.
De nos jours, la plupart des switchs utilisent le mode « store and forward ».
Le commutateur construit et gère une table d'adresses MAC, qu’il apprend seulement en fonction des adresses MAC Source. Chaque trame Ethernet qu’il reçoit, il apprendra la mac adresse du champ « source » de la trame et il effectuera une relation avec le numéro de port ou il est joignable.
Par défaut, il n'y a pas de limite au nombre d'adresses MAC qu'un commutateur peut apprendre sur une interface. Et toutes les adresses MAC sont donc autorisées.
Pour plus de sécurité, il est possible de changer ce comportement avec la fonction de « Port Sécurity »
Fonctionne à la couche liaison de données de TCP / IP.
C’est la couche 2 .
Il permet de diviser un réseau en segments et ainsi de réduire le nombre de périphériques qui utiliseront la même bande passante.
Chaque nouveau segment entraine alors un nouveau domaine de collision.
C’est une aire logique du réseau ou n’importe quel pc connecté à ce même réseau peut directement communiquer avec tous les autres pc du même domaine, sans devoir passer par un routeur.
Le mot Frame correspond à l’anglais et le mot trame est simplement sa traduction.
Quand 2 PC’s communiquent, ils s’échangent des Trames unicast.
Le terme unicast définit une connexion réseau point à point. D'un hôte vers un autre.
Si on fait un ping sur un PC du même réseau, on fait de l’unicast, car on envoie un paquet ping que sur 1 PC.
Cela revient à envoyer une lettre à la poste à l’un de ses amis. Il n’y aura que cet ami qui recevra cette lettre.
Les switchs sont devenues indispensables pour la plupart des réseaux.
Ils permettent la segmentation d'un LAN en plusieurs domaines de collision.
Chaque port du commutateur représente un domaine de collision distinct.
Une communication Half duplex est comparable à une communication avec des talkiewalkies :
Celui qui veut parler doit attendre que l’autre ait fini! Il n’y a aucune possibilité de parler en même temps.
Et le mode Full-duplex permet de transmettre et de recevoir des signaux en même temps.
C’ est comparable à une communication téléphonique :
Chacun peut parler en même temps.
Avec un switch, chaque station connectée sur un de ces ports, à une bande passante qui lui est proprement dédiée et fonctionne en full duplex
La majorité des switches, démarre automatiquement dès qu’on lui connecte l’alim.
Si c’est un premier démarrage, il faut s’assurer que le câble de la console soit connecté et que le programme du terminal soit lancé, avant de le brancher électriquement.
Cela permet de surveiller le processus de démarrage. Car quand il démarre, l’ensemble des LED’s se mettent à clignoter et une série de tests se fait pour assurer son bon fonctionnement.
On dit que le switch rentre en état de POST.
Le POST est la première étape de déploiement d'un commutateur.
Quand le switche fonctionne normalement, les LED clignotent en vert, et en cas de dysfonctionnement, elles clignotent en orange.
Lors de son premier démarrage, il faut le configurer à partir d'un PC qui sera connecté directement sur son port console.
Pour ce faire, il faut :
La commande show interfaces affiche des informations sur les interfaces réseau du switch.
Cette commande sort de nombreuses informations sur le port.
On peut voir l’adresse Mac, le mode duplex, et la vitesse.
La commande show version permet de vérifier plusieurs points:
La commande show running-config affiche le fichier de configuration complet du switch qui est en cours d’utilisation.
Le terme duplex est utilisé pour décrire un canal de communication qui peut transporter des signaux dans les deux sens, contrairement à un canal simplex, qui porte un signal que dans une seule direction.
C’est un flux de données unidirectionnel, ce qui signifie que les données ne peuvent fonctionner que dans une seule direction à la fois.
Permets de réduire les risques de collisions, car il va bloquer les PC’s qui posent problème pendant une période aléatoire avant qu’ils puissent retransmettre.
C’est comme une communication téléphonique, car chaque personne peut parler et entendre ce que l'autre personne dit simultanément.
Le flux de données est donc bidirectionnel.
Permet de configurer soit en half duplex / en full duplex ou en Auto.
Permet de vérifier les paramètres de duplex sur chaque switch. Cette commande affiche des stats et des états sur les interfaces du switch.
Permet de tester l'accessibilité d'une autre machine à travers un réseau IP. Elle mesure également le temps qu’elle a mis pour recevoir la réponse.
S’appuie sur-le-champ TTL des paquets IP.
Chaque paquet IP possède un champ TTL qui se décrémente à chaque passage d’un routeur.
On peut voir ça, comme la durée de vie maximum d’un paquet IP.
C’est un protocole qui permet de se connecter sur un serveur distant.
Lorsqu’on l’utilise, le numéro de port par défaut qui est utilisé est le port 23.
Permets de vérifier les paramètres duplex et de vitesse.
Protocole de découverte de réseau qui travaille à la couche 2.
Il permet de trouver d'autres périphériques voisins qui sont directement connectés.
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