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INTERNET: Couche Internet TCP IP / Adresse IPv4

INTERNET: Couche Internet TCP IP / Adresse IPv4

Damien.SO Damien.SO
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Couche Internet TCP IP

Caractéristiques IP

Le composant IP de TCP / IP INTERNET détermine où les paquets de données sont acheminés, en fonction de leurs adresses de destination.

Il utilise des paquets INTERNET pour transporter des informations via le réseau. Un paquet, c'est une entité autonome et indépendante qui contient des données et des informations permettant d’être acheminées de la source vers la destination.

IP fonctionne à la couche 3 du modèle de référence OSI INTERNET qui correspond à la couche réseau et il correspond à la couche Internet de la pile TCP / IP.

C’est un protocole

Sans connexion, dans lequel un datagramme à sens unique est envoyé à la destination sans notification préalable au périphérique de destination. Le périphérique de destination reçoit les données et ne renvoie aucune information d'état au périphérique d'envoi.

Chaque paquet est traité de manière indépendante, ce qui signifie que chaque paquet peut parcourir un chemin différent pour se rendre vers la destination.

IP fournit un service de qualité, mais ne garantit pas la livraison de paquets. Un paquet peut être mal orienté ou perdu sur le chemin de sa destination.

IP (INTERNET) ne fournit aucune fonctionnalité spéciale qui récupère les paquets corrompus. Ce sont les systèmes finaux du réseau qui fournissent ces services.

Exemple

Prenons l’exemple de l’envoi d'une lettre par un service postal

Une analogie pour les services IP serait la livraison de courrier postale. Par exemple, un correspondant vivant à Paris et aux autres sur Lyon. Le correspondant de paris écrit 3 lettres pour celui de Lyon. Chaque lettre est fermée dans une enveloppe distincte, avec l’adresse de destination ainsi que l’adresse du correspondant de paris en cas de non-livraison.

Les trois lettres sont déposées aux bureaux de poste.

Le service postal tentera de fournir les trois lettres au correspondant de Lyon sans garantir que les lettres arriveront à leur destination. Le service postal ne garantit pas non plus que les trois lettres seront traitées par la même personne, ou bien qu’ils suivent le même chemin, ou alors qu’ils arriveront dans l'ordre dans lequel on les a envoyés.

Adresse IPv4

Chaque hôte doit avoir une adresse unique pour pouvoir communiquer sur un réseau IP. Les hôtes IP les plus communs sont des PC, des ordinateurs portables, des imprimantes, des serveurs Web, des téléphones IP et des tablettes.

Une adresse IP se compose de deux parties :

  • Il y a l’ID du Network : qui identifie le réseau dont l’hôte fait partie, il est utilisé par les routeurs pour obtenir des informations sur les itinéraires.
  • Et il y a l’ID de l'Host : qui identifie un point final spécifique. Ces points d'extrémité sont les serveurs, les ordinateurs et les autres périphériques connectés au réseau. Les ID d'hôte sont attribués à des périphériques individuels

L'ID du réseau est l'équivalent d'une rue et l'ID hôte est l'équivalent d'une maison sur cette rue.

Les adresses physiques de rue sont nécessaires pour identifier les emplacements de maisons afin que le courrier puisse les atteindre efficacement. De la même manière, les adresses IP logiques sont utilisées pour identifier l'emplacement de périphériques spécifiques sur un réseau IP afin que les données puissent atteindre ces emplacements de réseau. Chaque hôte connecté à Internet possède une adresse IP 32 bits unique qui l'identifie.

Deux versions d'IP sont utilisées. 

  • Il y a IPv4 qui est le type d'adresse le plus couramment utilisé sur Internet ; il est le principal protocole depuis les années 1980.
  • Et il y a les adresses IPv6 qui ont été conçues pour résoudre le problème l’épuisement des adresses IPv4.

En--tête IPv4

Avant de pouvoir envoyer un paquet IP, il faut lui ajouter une en tête qui contiendra l’ensemble des informations pour que tous les périphériques IP acceptent d'acheminer le paquet de la source vers la destination. Toutes ces informations sont contenues dans l'entête IP. Elle est indispensable pour réaliser des communications IP hôtes à hôte. Certains champs (tels que la version IP) sont statiques, et d'autres, tels que le TTL, sont modifiés continuellement pendant le chemin.

L'entête IPv4 comporte plusieurs champs :

  • Il y a l’Adresse source : Qui représente l'adresse IP de l’émetteur
  • L’Adresse de destination : Qui représente l'adresse IP du récepteur
  • Le champ Ver. Qui décrit la version d'IP (soit IPv4, soit IPv6)
  • IHL : Qui décrit la longueur de l'entête
  • Le champ Service Type : Qui fournit des informations sur la qualité de service souhaitée, et qui affectera la manière dont le paquet sera traité.
  • Total Length : Qui décrit la longueur du paquet, y compris son entête et ces données
  • Le champ Identification : Qui permet de l’identifier si le paquet est fragmenté à cause de sa taille limite.
  • Flag : Qui définit divers indicateurs de contrôle concernant la fragmentation
  • Le champ Fragment Offset : Qui indique l'endroit où le fragment a été fait
  • Le champ TTL : Qui limite la durée de vie d'un paquet
  • Protocole : Qui indique le protocole qui est utilisé dans la partie de données d'un paquet IP
  • Header Checksum est utilisé pour la détection d'erreur des entêtes
  • Le champ Options comprend des paramètres facultatifs
  • Et le champ Padding est utilisé pour s'assurer que l'entête ne dépasse pas sa limite de 32 bits

Une trame a une taille limite, plus connue sous le nom de MTU qui signifie Maximum Transmission Unit.

 Lorsque la longueur d’un paquet est supérieure à la MTU, il sera alors fragmenté.

En général, on trouve des MTU de 1 500 octets.

Systèmes décimaux et binaires

Le système décimal est le système de numérotation utilisé dans les mathématiques quotidiennes, et le système binaire est utilisé dans le monde informatique. Les adresses de périphériques réseau utilisent le système binaire pour définir leur emplacement sur le réseau. Une compréhension des bases mathématiques d'un système binaire aidera grandement à comprendre le réseau.

Dans le système décimal,

Les chiffres vont de 0 à 9. Lorsque les quantités supérieures à 9 sont requises, le système décimal commence par 10 et continue jusqu'à 99. Ensuite, le système décimal recommence avec 100, et ainsi de suite, chaque colonne vers la gauche augmentant l'exposant de 1.

Le système binaire

Utilise uniquement les chiffres 0 et 1. Par conséquent, le premier chiffre est 0, suivi de 1. Si une quantité supérieure à 1 est requise, le système binaire passe à 10, suivi de 11. Le système binaire continue avec 100, 101, 110, 111, puis 1000, et ainsi de suite. Cette figure montre l'équivalent binaire des nombres décimaux de 0 à 19.

Conversion décimale à binaire

Vous pouvez convertir les nombres décimaux en nombres binaires par un processus spécifique.

Cette figure montre une conversion binaire du nombre décimal 35.

  • La 1ʳᵉ Ligne représente les puissances de 2.
  • La 2ᵉ ligne représente la valeur décimale des puissances de 2.
  • La 3ᵉ est le résultat du décimal 35 en binaire.

Le tableau montre les étapes pour convertir le nombre 35 en un nombre binaire.

En regardant la table, il faut se demander quelle est la plus grande puissance de 2 qui est inférieure ou égale à 35. 128 est supérieur à 35, alors on met un 0.

64 est toujours supérieur à 35, ce sera donc aussi un zéro en dessous.

32 est inférieur à 35. Comme 32 est inférieur ou égal à 35, on mettra un « 1 » en dessous.

Ensuite, il faut calculer la quantité qui reste en soustrayant 32 de 35. Il reste donc 3.

On continue la même logique, toujours de gauche à droite, mais cette fois-ci avec le chiffre 3

16 est supérieur au chiffre « 3 », on lui mettra donc un 0

8 est toujours supérieur à 3, on lui met un 0

Idem pour 4, on lui met aussi un 0

2 est inférieur ou égale à 3, cette fois-ci, on met un « 1 »

Comme précédemment, on soustrait 2 du chiffre 3, pour obtenir 1.

On continue le procédé :

La valeur décimale du dernier bit est 1, ce qui correspond au nombre restant. On mettra donc un 1 en dessous.

L'équivalent binaire du nombre décimal 35 est 00100011.

Exemple pratique d'une adresse IP IPV4

Une adresse IP se présente sous la forme de quatre ensembles de nombres décimaux séparés par des points. Le nombre décimal dans chaque ensemble est compris entre 0 et 255. Chaque ensemble est appelé octet. Il y a donc quatre octets dans une adresse IP. Tous les systèmes informatiques comprennent les adresses IP uniquement sous forme binaire.

L'exemple suivant montre comment une adresse IP est traduite dans la forme binaire.

Une façon simple de commencer la traduction est de créer des espaces réservés de base pour votre conversion binaire. Placez 32 scénarios représentés par le symbole underscore sous l'adresse IP et séparez-les avec des points. Chaque underscore a une valeur définie. Les valeurs de droite à gauche sont les puissances de 2 : 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64 et 128.  Comme sur la photo.

Maintenant, il faut faire la même méthode que l’on a utilisée pour le chiffre 35.

La figure montre la traduction pour le premier et dernier ensemble.

La valeur du premier ensemble est 192.

Si on ajoute 128 et 64, cela équivaut à 192. Chaque fois que l’on ajoute un chiffre, il faut écrire « 1 » sur le trait de soulignement (chaque bit est représenté par un 1 ou un 0). Lorsque c’est terminé, il faut écrire « 0 » sur les caractères de soulignement qui ne sont pas utilisés (on dit que ces bits sont désactivés). Le premier octet est traduit en 11000000.

La valeur du dernier ensemble est 6.

Si on utilise le deuxième et le troisième bit (à partir de la droite), cela donne le résultat de 6, ce qui fait 00000110. N’hésitez pas à vous entrainer chez vous à la conversion binaire et vérifier le résultat sur Google à l’aide de n’importe quel convertisseur que vous pouvez trouver. Il est très important de savoir convertir soi-même sur papier n’importe quelle adresse IP.

Classes d'adresses IP

Pour accueillir des réseaux de différentes tailles, les adresses IP sont divisées en catégories que l’on appelle classes.

L'attribution d'adresses IP aux classes est connue sous le nom de Classful addressing . Au début d’internet, c’est l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority) qui a déterminé les classes.

Chaque adresse IP est décomposée d’une partit réseau qui se nomme Network et d’une partit hôte qui se traduit par Host en anglais.
La figure montre trois des cinq classes IP.

Les hôtes IP utilisent uniquement les adresses IP de classe A, B et C pour les communications unicast (host-to-host). 

La Classe A

c4EST un bloc d'adresse qui est conçu pour supporter des réseaux extrêmement importants avec plus de 16 millions d'adresses d'hôte.
Il utilise uniquement le premier octet pour indiquer l'adresse réseau.
Les 3 octets restants sont utilisés pour les adresses d'hôte. Le premier bit d'une adresse de classe A est toujours un 0. Comme le premier bit est un 0, le nombre le plus bas qui peut être représenté est donc que des 0 ce qui qui donne en décimal 0, et le nombre le plus élevé est 01111111 qui donne en décimale 127. Toutefois, ces deux numéros de réseau, 0 et 127, sont réservés et ne peuvent pas être utilisés comme adresses réseau. Donc, toute adresse ayant une valeur entre 1 et 126 dans le premier octet de l’adresse de 32 bits sera une adresse de classe A.

La classe B

Elle est conçue pour répondre aux besoins des réseaux modérés avec plus de 65 000 hôtes. L'adresse de classe B utilise deux des quatre octets pour indiquer l'adresse réseau.
Les deux octets restants spécifient les adresses d'hôte. Les 2 premiers bits du premier octet commencent toujours par 10 en binaires. Le démarrage du premier octet avec 10 en binaire garantie que l'espace de classe B est séparé de la classe A. Le nombre le plus bas qui peut être représenté avec une adresse de classe B est 10000000 ce qui donne en décimal :128.

Et le nombre le plus élevé qui peut être représenté est 10111111, qui donne en décimale 191.

Toute adresse qui a une valeur comprise entre 128 et 191 dans le premier octet est une adresse de classe B.

La classe C

C'est la classe d'adresse la plus couramment disponible. Cet espace d'adresse est destiné pour les petits réseaux avec un maximum de 254 hôtes. Dans une adresse de classe C, les trois premiers octets de l'adresse IP identifient la partie du réseau, l'octet restant est réservé à la partie hôte. Une adresse de Classe C commence systématiquement par un binaire de 110. Donc le nombre le plus bas qui peut être représenté sera 11000000 qui donne en décimale 192.

Et le nombre le plus élevé qui peut être représenté est 11011111 ce qui donne en décimal 223.

Si une adresse contient un numéro dans la plage de 192 à 223 dans le premier octet, il s'agit alors d'une adresse de classe C.

La classe D

Elle est dédiée aux applications de multidiffusion telles que les médias en streaming. Une adresse de classe D commence par le binaire 1110. Par conséquent, le nombre le plus bas qui peut être représenté est 224 en décimale et le nombre le plus élevé est 239. Si une adresse contient un numéro dans la plage de 224 à 239 dans le premier octet, c'est une adresse de classe D.

Et la classe E

Est réservé par l'IANA comme un bloc d'adresses expérimentales. Les adresses IP de classe E ne doivent jamais être attribuées aux hôtes IP. Une adresse de classe E est comprise entre 240 et 255.

Les adresses de classe A 127.0.0.0 à 127.255.255.255 ne peuvent pas être utilisées. Cette plage est réservée aux adresses de loopback et pour faire des diagnostics.

Une interface loopback est une interface virtuelle située dans les routeurs, car elle n’existe pas réellement, elle joue le rôle d’une corbeille de réseau. Les paquets erronés sont envoyés vers une adresse ‘dite’ de loopback pour les supprimer. Comme un paquet à une durée de vie limitée, il sera envoyé vers cette adresse de loopback pour le faire boucler continuellement avant d’être automatiquement supprimé par sa durée de vie.

Chaque classe de réseau permet un nombre d’hôtes différent. Dans un réseau de classe A, le premier octet est affecté au réseau, laissant les trois derniers octets à attribuer aux hôtes. La première adresse d'hôte dans chaque réseau est réservée à l'adresse réseau (elle ne peut pas être attribué) et la dernière adresse d’un réseau est réservée pour le broadcast.

Dans un réseau de classe A

Les trois derniers octets sont utilisés comme adresses d'hôte. Un octet est de 8 bits, donc 3 octets, ça fait 24 bits. Le nombre maximum d'hôtes dans un réseau de classe A est de 2 puissances 24 moins 2, car on soustrait les adresses réservées au réseau et au broadcast, ce qui nous donne 16 777 214 IP qu’on peut attribuer à des hôtes.

Dans un réseau de classe B

Les deux premiers octets sont affectés au réseau. Les deux derniers octets sont attribués aux hôtes. Le nombre maximum d'hôtes dans un réseau de classe B est de 2 puissances 16 moins 2 soit 65 534.

Dans un réseau de classe C

Les trois premiers octets sont affectés au réseau. L'octet final peut être attribué aux hôtes, ce qui donne 2 puissances 8 moins 2 soit 254 adresses pour des hôtes.

Les adresses IP de classe D et de classe E sont des cas particuliers. Ils ne sont jamais assignés aux hôtes.

Adresses IPv4 réservées

Certaines adresses IP sont réservées et ne peuvent pas être affectées à des périphériques individuels sur un réseau. Parmi les adresses IP réservées il y a :

L'adresse locale de broadcast

Si un périphérique IP veut communiquer avec tous les périphériques sur le réseau local, il définit l'adresse de destination sur 4 fois 255 et transmet le paquet. La diffusion locale n'est jamais acheminée au-delà du réseau local.

L'adresse de Broadcast

L'adresse de broadcast IP d'un réseau est une adresse spéciale pour chaque réseau qui permet la communication à tous les hôtes de ce réseau. Pour envoyer des données à tous les hôtes d'un réseau, un hôte peut envoyer un seul paquet adressé à l'adresse de broadcast du réseau. Il utilise l'adresse la plus élevée dans la plage du réseau, qui est l'adresse dans laquelle les bits de la partie hôte sont tous à « 1 ». Pour le réseau 10.0.0.0, avec 8 bits de réseau, l'adresse de broadcast serait 10.255.255.255. Imaginons que dans un réseau de classe A l’ensemble des adresses est utilisé par un hôte, un ping au 10.255.255.255 recevrait une réponse de tous les 16 777 214 hôtes.

Pour l'adresse réseau 172.16.0.0, si les 16 derniers bits forment le champ hôte, l’adresse de broadcast serait 172.16.255.255.

L'adresse de broadcast peut être acheminée via l'intranet de votre entreprise et sur Internet. Dans les années 1990, une populaire attaque DoS (Denial of service) appelée «Smurf» a utilisé des broadcasts pour envoyer plein de trafic à des victimes pour qu’elles ne puissent plus envoyer ou recevoir du trafic légitime. Pour cette raison, le logiciel Cisco IOS ne supporte plus les broadcasts. Cette capacité peut être restaurée avec la commande « ip directed-brodcast » dans le mode de configuration globale. Il est préférable de laisser cette option désactivée, sauf si vous avez un cas d'utilisation spécifique. Les routeurs ont désactivé cette option par défaut à partir de la version 12.0 de L’IOS Cisco. Dans le fichier de configuration IOS, il est écrit par défaut la commande «no ip directed-brodcast » 

Revenons à l’IP réservé, on y trouve l’Adresse de Loopback Local

Qui est utilisée pour permettre au système de pouvoir tester sa propre carte réseau. C’est aussi une méthode qui permet aux applications TCP / IP et services qui s'exécutent sur le même périphérique de communiquer les uns avec les autres. L’adresse IP de loopback est en général 127.0.0.1.

Sur un hôte qui tourne sous Windows, vous pouvez faire un ping sur n'importe quelle adresse IP du réseau 127.0.0.0/8.

L’adresse réseau

Qui est aussi appelée ID de réseau est une adresse réservée. Une identification de réseau est importante, car la plupart des hôtes sur un réseau ne peuvent communiquer qu'avec des périphériques du même réseau. Si les hôtes doivent communiquer avec des périphériques qui ont des interfaces affectées à un autre réseau, alors ils doivent passer par un périphérique réseau permettant d’acheminer les données sur un autre réseau. C’est le rôle du routeur. L'adresse réseau ne peut pas être affectée à un hôte. Par exemple, 10.0.0.0 ne peut pas être affecté, car il s'agit de l'adresse réseau de la classe A.

Une adresse réseau permet au routeur de transmettre un paquet IP sur le réseau approprié en fonction de sa table de routage.

L’adresse 0.0.0.0

Est une méta-adresse non-routable utilisée pour désigner une destination invalide, inconnue ou non atteignable.

Dans le contexte de routage, 0.0.0.0 signifie généralement la route par défaut. C'est à dire la route qui mène au "reste d'internet" plutôt que quelque part d'autres sur le réseau local.

Adresses IP privées ou publiques

Internet a commencé à se développer grandement à partir des années 1990, il était évident que si la croissance d’internet continua ainsi alors on viendrait à manquer d'adresses IP... La solution pour combler à ce manque d’adresse IP est l’IPv6. Mais en attendant la mise en place et le développement de l’IPv6, plusieurs autres solutions ont été développées, comme le NAT (Network Address Translation), CIDR (Classless Interdomain Routing) , adressage IP privé et VLSM (Variable-Length subnet mask).

Adresses IP publiques

Les hôtes accessibles au public sur Internet nécessitent des adresses IP publiques. La stabilité d'Internet dépend de ces adresses publiques uniques. Pour s'assurer que les adresses sont, bien uniques, leurs attributions est gérée par l'IANA (Internet Assigned Number Authority).

À quelques exceptions près, les entreprises et les utilisateurs d'Internet à domicile reçoivent leur adresse IP de leur Fournisseur d’Accès à Internet (Free, Orange business Service…etc)

Adresses IP privées

Les hôtes qui se baladent sur Internet nécessitent une adresse IP unique, mais les hôtes privés qui ne sont pas connectés à Internet peuvent utiliser n'importe quelle adresse valide, pourvu qu'il soit unique dans le réseau privé.

En février 1996, l'IETF (Internet Engineering Task Force) a publié une norme pour faire face à l'épuisement accéléré des adresses IP routables à l'échelle mondiale et de fournir aux entreprises une alternative arbitraire sur l'utilisation des adresses IP. Trois blocs d'adresses IP sont désignés pour une utilisation privée et interne.

Les adresses de ces plages IP ne sont pas acheminées sur le backbone Internet. Les routeurs Internet sont configurés pour éliminer le routage sur ces adresses privées. Dans un intranet privé, ces adresses peuvent être utilisées à la place d'adresses publique. Lorsqu'un réseau utilisant des adresses privées nécessite une connexion Internet, il est nécessaire de les traduire en adresses publiques. Ce processus de traduction s'appelle NAT (Network Address Translation). Un routeur ou un firewall est souvent le périphérique réseau qui effectue le NAT.

DNS (Domain Name System)

Le DNS fournit un moyen efficace de convertir les noms des systèmes réseau en adresses IP, pour être lu par les machines qui effectuent le routage.

Sur les réseaux TCP / IP, les hôtes reçoivent leurs adresses IP 32 bits uniques dans la notation de 4 séries de chiffres séparer par des points afin qu'ils puissent envoyer et recevoir des messages via le réseau local et Internet. Bien que toutes les adresses IPv4 n'aient pas été attribuées, il y a des milliards de destinations possibles. S'il n'y avait pas de DNS, il faudrait se souvenir de l'adresse IP de chaque hôte que l’on souhaite atteindre. Par exemple, pour aller sur Google, il suffit simplement de taper google.fr. S’il n’y avait pas de DNS, il aurait fallu se rappeler de : 172.217.22.131.

Les noms qui sont associés à leurs adresses IP, le protocole DNS utilise une base de données qui est hébergée sur plusieurs serveurs situés à travers le monde.

Un moyen simple d'observer DNS en action est d’effectué dans une fenêtre de commande MS DOS, la commande nslookup www.cisco.com. Cette commande indique à votre hôte IP d'effectuer une requête DNS. Le résultat donnera l’adresse IP 193.77.3.94 qui permet également d’accéder au site de Cisco.

Vérification de l'adresse IPv4 d'un hôte

Tous les systèmes d'exploitation qui sont capables de communiquer en TCP/IP comprennent des utilitaires pour configurer, gérer et surveiller la configuration IP de la machine. Les systèmes d'exploitation tels que Microsoft Windows, Apple Mac OS X et la plupart des variantes Linux comprennent des outils CLI qui signifient Command-Line Interface et GUI pour Graphical User Interface.

Sur un PC exécutant Windows 7 Entreprises, les propriétés de la connexion TCP/IP permet d'afficher et de définir l'adresse IP associée à la carte réseau. Dans cet exemple, le PC est configuré manuellement avec une adresse IP statique.

La façon d’aller vers les paramètres de réseau TCP / IP varie en fonction du système d'exploitation installé.

Dans une fenêtre MSDOS, la commande ipconfig affiche toutes les valeurs de configuration réseau TCP / IP.

En utilisant différentes options de commande, il est possible d’afficher et actualiser les paramètres DHCP et DNS. Utilisée sans options, la commande ipconfig affiche uniquement l'adresse IP, le masque de sous-réseau et la passerelle par défaut pour toutes les cartes.

Voici la syntaxe de la commande ipconfig :

Options

Parmi ces options on a :

  • Le / All : Qui permet d’afficher la configuration TCP / IP complète de toutes les cartes réseau, y compris la configuration DHCP et DNS. Les adaptateurs peuvent représenter des interfaces physiques, telles que des adaptateurs réseau installés, ou des interfaces logiques, telles que des connexions à distance.
  • Le / renew [ adapter ] : Renouvèle la configuration DHCP de la carte réseau. Ce paramètre n'est possible que si la carte est configurée pour une attribution de l’adresse IP en automatique.
  • Le / release [ adapter ] : Permet d'envoyer un message DHCPRELEASE au serveur DHCP pour libérer la configuration DHCP actuelle et supprimer la configuration d'adresse IP sur la ou les cartes réseau. Ce paramètre désactive la carte TCP / IP pour obtenir une adresse IP automatiquement.

Renew et Release sont très similaires. Renew va plus loin et c’est la commande la plus utilisée.

  • Le / Displaydns : Qui affiche le contenu du cache DNS d’hôte. Lorsqu'un hôte fait une requête DNS pour un nom d'hôte, il met en cache le résultat afin d'éviter des requêtes inutiles.
  • Le / Flushdns : Supprime le cache DNS de l’hôte. Cette option est utile si le nom d’hôte a changé.
  • Et le /? : Affiche une aide à l'invite de commandes.

sur la plupart des systèmes d'exploitation Linux, c’est la commande ifconfig qui faut utilisé à la place de ipconfig pour Windows.

Un « man ifconfig » affiche l’ensemble des paramètres associé a cette commande :

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