Le routage statique détermine où envoyer des paquets de données destinés à des adresses en dehors du réseau local.
Ce sont les routeurs, qui permettent leurs transferts, grâce aux informations qui contiennent leurs tables de routage !
Il est possible de configurer manuellement une entrée dans la table de routage, dans ce cas, on parle de route statique.
Le routeur apprend les routes, lorsqu'un administrateur configure manuellement la route statique.
Le souci avec ça, c'est que l'administrateur réseau doit régulièrement mettre à jour manuellement les routes statiques, à chaque fois qu'il y a un changement dans le réseau.
Les routes statiques sont des itinéraires définis par l'utilisateur qui spécifient le chemin que les paquets prennent lorsqu'ils se déplacent entre une source et une destination.
Ces routes, qu'on rentre manuellement, permettent un contrôle très précis du comportement de routage dans son propre réseau.
Itinéraire dynamique
Le routeur peut utiliser un protocole de routage pour créer et maintenir sa table de manière dynamique.
Le routeur apprend les routes, dynamiquement, après qu'un administrateur réseau a configuré un protocole de routage.
Contrairement aux routes statiques, le routage dynamique se met automatiquement à jour dès que des changements interviennent sur le réseau.
Le routeur apprend et entretient ses itinéraires vers les destinations en échangeant ses informations de routage avec d'autres routeurs.
Avec classe et sans classe
Il existe deux familles de protocole de routage :
- Classful, qui se traduit avec classe
- Et Classless pour sans classe !
Les protocoles de routage classful n'envoient pas le masque de sous-réseau avec leurs mises à jour. C'est-à-dire qu'ils respectent le compte des masques par défaut disponibles dans les différentes classes IP !
Et les protocoles de routage classless, envoie le masque de sous-réseau avec leurs mises à jour !
Il ne se basera plus sur les masques par défaut !
Configuration d'un routage statique
Les routes statiques sont très utilisées pour de petits réseaux qui comprennent, en général, qu'un seul lien !
Ce qui signifie qu'il n'y en aurait qu'une seule à configurer, celle qui mène vers la passerelle par défaut.
Une route statique est configurée pour la connectivité aux réseaux distants qui ne sont pas directement connectés sur le routeur.
Pour que la communication fonctionne de bout en bout, il faut configurer la route statique dans les deux sens.
ITINÉRAIRE IP
La commande « IP ROUTE » permet de la configurer
Routage statique par défaut
C'est une route qui correspond à tous les paquets. Ils sont utilisés :
- Lorsque aucun autre itinéraire dans la table de routage ne correspond à l'adresse IP de destination du colis.
- Et lorsqu'un routeur n'a qu'un seul autre routeur de connecté sur le réseau. Dans ce cas, on appelle ça un stub network. On peut le traduire par réseau de bout en bout !
Afficher la route IP
La commande « show IP route » permet de vérifier les routes statiques dans la table de routage :
Une route statique comprend l'adresse réseau, son masque, ainsi que l'adresse IP ou l'interface de sortie, du prochain saut.
Les routes statiques sont indiquées avec le code « S » dans la table de routage
Le petit astérisque « * » qui suit la lettre « S » est la passerelle par défaut !
FAI (ISP) = fournisseur d'accès à Internet.
Comme sur internet il y a des millions de réseaux, il est impossible de toutes les rentrer dans la table de routage du routeur ! C'est pourquoi il faut utiliser une route par défaut, qu'on peut aussi appeler gateway !
Configuration Routage statique :
Routeur (config) #ip route 0.0.0.0 0.0.0.0 10.1.1.1
- La commande « IP ROUTE » permet la configuration d'une route statique.
- La première adresse qui convient à la commande est l'adresse réseau.
- La deuxième adresse est le masque de sous-réseau.
- Et la dernière IP est le saut suivant.
Le routage, qu'il soit statique ou dynamique, constitue une pierre angulaire dans la gestion des réseaux informatiques. En examinant les deux approches, il est évident que chacune présente des avantages et des inconvénients distincts, nécessitant une évaluation minutieuse en fonction des besoins spécifiques de chaque réseau.
Le routage statique offre un contrôle précis sur le cheminement des paquets de données dans le réseau, en permettant à l'administrateur de définir manuellement les itinéraires. Cependant, cette méthode exige des mises à jour, fréquentes et manuelles, de la table de routage pour refléter les changements dans le réseau, ce qui peut être fastidieux et source d'erreurs.
En revanche, le routage dynamique, en s'appuyant sur des protocoles de routage, automatise le processus de mise à jour de la table de routage, en échangeant des informations avec d'autres routeurs. Cela garantit une réactivité accrue aux modifications du réseau, mais peut également introduire une complexité supplémentaire et une utilisation de bande passante pour les échanges de données de routage.
Par ailleurs, la classification des protocoles de routage en fonction de leur traitement des masques de sous-réseau, avec les catégories classful et classless, soulève des considérations importantes en matière de gestion des adresses IP. Tandis que les protocoles classful se limitent aux masques par défaut associés aux classes d'adresses IP, les protocoles classless transmettent des informations plus détaillées sur les masques de sous-réseau, offrant ainsi une flexibilité accrue dans la gestion des adresses IP.
En ce qui concerne la configuration pratique du routage statique, il convient de noter l'importance des routes par défaut, qui dirigent les paquets vers leur destination lorsque aucun autre itinéraire n'est spécifié dans la table de routage. Cette approche est particulièrement pertinente dans le contexte des fournisseurs d'accès à Internet (FAI), où la diversité des réseaux rend impossible l'entrée de toutes les routes dans la table de routage du routeur.
En conclusion, le routage constitue un élément fondamental de l'infrastructure réseau, et le choix entre le routage statique et dynamique, ainsi que la classification des protocoles en fonction de leur traitement des masques de sous-réseau, nécessitent une analyse approfondie des besoins et des contraintes spécifiques à chaque environnement réseau. En comprenant les avantages et les limitations de chaque approche, les administrateurs réseau peuvent mettre en œuvre des solutions de routage efficaces et adaptées à leurs exigences.
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