DÉVERROUILLEZ LE MONDE DE L'IT

Apprentissage Sans Frontières

Accédez gratuitement à nos supports de cours et élargissez vos horizons en IT

Cours Offert (50min) : Boostez votre Carrière IT en 6 Étapes Simples !

MacOS et Linux  : Les fonctionnalités et les outils partie 1

MacOS et Linux : Les fonctionnalités et les outils partie 1

Damien.SO Damien.SO
13 minutes de lecture

Écouter l'article
Audio generated by DropInBlog's Blog Voice AI™ may have slight pronunciation nuances. Learn more

MacOS Linux  : Les fonctionnalités et les outils de MacOS et Linux partie 1

Dans ce cours nous allons voir lesbonnes pratiques d'utilisation des système d’exploitation :

MacOS
et de Linux.

Bonnes pratiques MacOS et Linux

Le bon fonctionnement d’un système d’exploitation repose sur des règles de bonne pratique qu’il est conseillé de respecter.

Car, si vous utilisez votre poste de travail de manière désorganisée ou sans respecter quelques règles essentielles et bien vous risqueriz vite de vous retrouver avec un système pas du tout optimal.

Nous allons donc voir dans cette partie, les bonnes pratiques à adopter pour MacOS et pour Linux.

Copies de sauvegarde:

Dans un premier temps nous allons aborder le sujet des copies de sauvegarde.

MacOS:

Et on commence par MacOS.

Ce système d’exploitation dispose d’une application, de gestion des sauvegardes, très performant appelé Time Machine.

Alors oui ce terme, ce traduit comme une machine à voyager dans le temps.

Et bah, c’est parceque son utilisation en est proche car il permet de planifier des copies de sauvegardes automatiques, sur des éléments comme :

des données personnelles
des applications
des musiques et photos
et même des e-mails.
De plus, cette application permet aussi de revenir chercher les sauvegardes de façon chronologique.
Ce qui est très pratique, car pour un même document vous pouvez remonter dans le temps pour restaurer des versions anciennes voir même, récupérer des fichiers que vous auriez supprimés!

Linux:

Nous allons voir maintenant plusieurs solutions de sauvegardes automatiques sur le système Linux.

Vous le savez sans doute, mais Linux dispose de nombreuses distributions. Et bien certaines, intègrent des utilitaires de copies de sauvegardes automatiques, avec une interface graphique et d’autres non.

Par exemple, la commande rsync, qui est la commande la plus populaire,permet de réaliser des copies de sauvegarde.

Alors il faut faire attention, car cette commande ne permet pas, par elle-même, de planifier les sauvegardes…

Car il faut savoir que sa fonction principale est de « uniquement synchroniser des fichiers entre deux emplacements »,

Et cela de façon unidirectionnelle : c’est-à-dire uniquement d’une source vers une destination…

 

Rsync permet de copier les fichiers de 2 façon différentes :

  • Une méthode incrémentielle, qui sauvegarder uniquement les nouveaux fichiers depuis la dernière sauvegarde complète.
  • Et une méthode différentielle, qui sauvegardera l’ensemble des données ne faisant pas partie de la sauvegarde complète.

La différence entre les deux, c’est que la méthode différentielle permet de facilité la récupération de données, car en cas de problème, et bien vous n’aurez que 2 versions à restaurer, c’est à dire :

La première d’origine
Et la plus récente
Tandis, qu’une sauvegarde incrémentale, et bien ce seront l’ensemble des versions qu’il vous faudra restauré, car chacune des versions, possèdent des informations uniques…
Maintenant que nous avons vu la fonction, qui permet de copier les fichiers, nous allons voir celle, qui permet de planifier cette copie.

Il existe plusieurs manière de planifier des backups sur Linux:

Par exemple on peut utiliser l’outil « Cron », pour automatiser les tâches de rsync.
« Cron » permet de planifier des tâches répétitives ou ponctuelles.

Alors si vous n’êtes pas familier avec l’utilitaire de commande, ce qui peut vous sembler compliqué, et bien juste après, nous verrons une solution avec une interface graphique…
Mais, gardez en tête, que pour bien utiliser Linux, et bien, il est conseillé d’être à l’aise avec l’invite de commande.

Mais pour le moment, voyons rapidement comment fonctionne cron, car nous en aurons besoin pour d’autres tâches dans la suite de ce cours.

La configuration de cron s’effectue soit :

au travers de fichiers au format crontab,
ou bien en plaçant des scripts dans des dossiers.
Par exemple, dans le dossier :
/etc/cron.hourly/   pour une exécution toutes les heures
/etc/cron.daily/   pour une exécution tous les jours
/etc/cron.weekly/  pour une exécution toutes les semaines
et enfin /etc/cron.monthly/  pour une exécution tous les mois
Rien que le fait, de placer le script dans un de ces dossier, et bien, il s'exécutera à un moment spécifique…
Et comme promis, l’application qui permet d’avoir une interface graphique, afin de construire des sauvegardes sécurisées, est le logiciel « Déjà-dup ».
 
Alors, il en existe plein d’autres, que vous pouvez choisir en fonction de :
vos besoins
vos préférences
ou bien de la distribution Linux que vous choisissez…
  Mais l’avantage de l’outil « Déjà-dup » c’est qu’il est extrêmement simple d’utilisation pour planifier des propres sauvegardes.
De plus, il permet :
de copier les backups directement vers des services de cloud
de chiffrer les données
et donne la possibilité de récupérer les données parmi plusieurs anciennes sauvegardes.
En fait c’est un peu la version Linux de Time Machine.

Maintenance des disques:

Passons maintenant à la maintenance des disques.

Que ce soit sur MacOS ou Linux et bien, vous n’aurez pas trop à vous souciez de la maintenant des disques…

Mais on va tout de même voir la façon de prendre soin de ses disques :

MacOS:

Et on commence par MacOS, qui dispose d’un utilitaire de disque, permettant d’effectuer une maintenance très basique de ses disques.l

Pour vérifier et réparer un disque, il suffit de cliquer sur le bouton « S.O.S ».

Cela permettra à l’utilitaire d’inspecter le disque dans le but de détecter toute erreur…

Ensuite l’application réparera le disque dans la mesure du possible.

Linux:

Ensuite, pour Linux, l’utilitaire c’est «file system check » (fsck ), qui est un outil permettant de contrôler l'intégrité des données, mais aussi, dans certain cas, de les réparer…

Alors il faut savoir que pour pouvoir l’utiliser, il est impératif que la partition ne soit pas montée. C’est-à-dire que l’outil doit être lançer avant le démarrage du système.

Voici 2 façons de lancer cette verification des données :

Vous pouvez utiliser la commande touch /forcefsck ,qui permet de forcer son exécution au démarrage du systèmeElle se lancera donc juste avant que la partition du système ne soit montée.
Ou bien, vous pouvez utiliser un « live CD », ou un « live USB » qui est un support contenant le système d’exploitation… Ce qui permet de pouvoir démarrer votre PC directement dessus, sans rien d’ainstaller sur le disque dur…

Ici comme l’ordinateur démarre sur le système d’exploitation du CD ou de la clé USB, et bien, il est possible de démonter le disque dur, contenant le système d’exploitation, et donc de pouvoir utiliser la fonction de verification des données ( fsck).

Mise à jour système et des applications:

Nous allons voir maintenant, la mise à jour du système et de ses applications.

MacOS:

Sur MacOS, les mises à jour de l’OS et des applications, sont gérées de manière centralisée et automatique

Vous pouvez vérifier les mises à jour des applications dans l’App Store et si vous souhaitez, même si ce n’est pas recommandé… c’est que vous pouvez désactiver les mises à jour automatique, pour vous en occuper manuellement.

Linux:

Du coté de Linux, l’un des gros avantages, c’est qu’il utilise un gestionnaire de paquets (packet manager), permettant d’installer ou de desinstaller des logiciels, mais aussi de les maintenir à jours…

On Il existe 2 commandes en fonction de la distrib :

On à « APT », pour les distributions basées sur Debian, comme Ubuntu ou Kali…
Par exemple, voici les 3 commandes les plus utilisés :
 apt-get update pour vérifier si des mises à jour sont disponibles.
 apt-get upgrade qui met à jour les applications et le système d’exploitation.
Et enfin, « apt-get install » + le <nom du paquet à installer> qui permet d’installer une application spécifique.
Pour les distrib RedHat, CentOS ou Fedora, on utilisera plutôt la commande « DNF ». Et comme « APT », voici les 2 commandes à connaitre :
 dnf upgrade pour vérifier si des mises à jour sont disponibles et les installer par la suite.
Et dnf install + le <nom du paquet à installer> pour installer une application spécifique.
Il existe aussi, la possibilité de gérer les installation et mises à jour, en utilisant une interface graphique, comme par exemple, avec l’application « discover » qui est disponible sur Ubuntu :

Mise à jour des Firmwares et Drivers:

Passons maintenant à la mise à jour des firmwares et des drivers.

La bonne nouvelle est que sur les systèmes tels que MacOS ou Linux, et bien la grande majorité des drivers sont inclus dans ce qu’on appelle le noyau du système d’exploitation.

C’est-à-dire qu’en mettant à jour le système d’exploitation, et bien, les drivers se metterons à jours automatiquement

Antivirus et Anti-malware:

Et pour finir ce cours, on va parler des antivirus et des anti-malwares sur les systèmes MacOS et Linux.

Contrairement à Windows, on ne trouve pas d’antivirus installé par défaut sur ces 2 systèmes d’exploitation.

Car il faut se l’avouer, c’est qu’on trouve généralement moins de virus sur les systèmes MacOS et Linux…

Meme si cela ne signifie pas que les menaces sont inexistantes.

Alors, il est important de rappeler, qu’il faut toujours mettre à jour la base de données des signatures de virus.

Et cette bonne pratique est valable quel que soit l’OS !

MacOS:

Du coté d’un système sous « MacOS », et bien la politique de sécurité d’Apple,est de toujours corriger les failles de sécurités dans ses mises à jour d’OS.

Car c’est en proposant un système d’exploitation toujours à jour, qu’Apple, estime que les antivirus ne sont pas forcement nécessaires…

 

Linux:

Et pour Linux, et bien il existe une solution, très populaire en ligne de commande, qui est l'antivirus gratuit et open source « ClamAV ».

Voici deux commandes à connaître pour l’utiliser:

La commande « freshclam » permet de mettre à jour la base de données des virus
et la commande « clamscan -r / » permet de lançer un scan de l’ensemble du disque dur.

Le « -r » indique que le scan se fait de manière récursive et le «  / » indique simplement, la racine du disque.

Et si vous utiliser la commande « clamscan » sans mettre d’option, et bien cela aura pour effet de scanner uniquement le dossier home.

Il vous est possible aussi, d’automatiser le processus de mise à jour de la base de données de l’antivirus, en utilisant le planificateur de tâches « cron » que nous avons vu en début de cours.

Pour ça, il suffit juste de placer un script exécutant la commande « freshclam » dans le dossier /etc/cron.hourly/ pour une exécution toutes les heures.

Ou bien un script d'exécution de la commande « clamscan -r / » dans le dossier /etc/cron.weekly/ pour effectuer un scan hebdomadaire de tout le système !

Et pour finir, si vous préférez utiliser une interface graphique, et bien vous pouvez utiliser l’outil « ClamTk » qui est basé sur la commande « ClamAV ».

Plus des cours CompTIA A+.

« Retour au blog

DÉVERROUILLEZ LE MONDE DE L'IT

Apprentissage Sans Frontières

Accédez gratuitement à nos supports de cours et élargissez vos horizons en IT

Cours Offert (50min) : Boostez votre Carrière IT en 6 Étapes Simples !