PPP : Protocole point à point

PPP multilink :Une liaison point à point, ou en série, fournit un chemin unique de communication WAN à partir d’un site d’entreprise vers un réseau distant, |grâce à une ligne louée chez un opérateur.

Qu’on peut aussi appeler un provider.

Cette liaison permet donc de relier deux sites qui sont géographiquement éloignés

Au niveau des connectiques, le branchement se fait par un port série, et le boitier qui permet ce raccord est un boitier qui |s’appelle CSU/DSU

Ça permet de relier un Lan à un WAN

Le boitier Csu/Dsu convertit les signaux numériques du routeur vers la liaison dédiée.

|Le DSU est du côté entreprise et le |CSU côté opérateur.

|Voici un tableau, qui regroupe les différentes appellations de la bande passante par rapport à la région où elle est utilisée.

Une ligne T1 est l’équivalent d’une E1 en Europe.

Protocole point à point

|Le protocole PPP, qui signifie protocole point à point, permet d’encapsuler le transport du trafic IP sur des liaisons point à point.

Il fait partie de la couche 2 du modèle OSI, et c’est un protocole qui n’est pas propriétaire, contrairement à |HDLC, qui lui est propriétaire Cisco, et donc ne peut être utilisé que sur des équipements de la marque Cisco.

Le protocole PPP prend en charge 2 types d’authentification :

  • |Le PAP
  • et le |CHAP.

|En PAP, les données sont transmises clair sur le réseau, ce qui n’est pas très sécurisé.

Le seul avantage qu’on pourrait lui trouver c’est qu’il demande peu de ressource pour tourner, ce qui est idéal pour de petits systèmes.

|Sur une infra plus grande, il est préférable d’utiliser le protocole CHAP, qui est beaucoup + sécurisé, car régulièrement, il va vérifier si l’authentification est bonne entre les 2 bouts.

|Depuis l’arrivée de la dernière version du CCNA, cisco à ajouter dans son programme, la configuration d’agrégation de liens série PPP. C’est-à-dire le PPP Multilink.

Tout comme l’Etherchannel en Ethernet, le PPP Multilink permet de |regrouper virtuellement plusieurs liaisons séries, en une seule interface virtuelle.

Ce qui permet d’augmenter la bande passante et de mettre en place une redondance pour avoir plus de disponibilité.

Comme pour le PPP, sa configuration doit être effectuée des deux côtés de la liaison.

Ici, nous avons deux routeurs qui sont interconnectés par deux liaisons série.

Nous allons voir les différentes commandes à passer pour combiner les deux interfaces série en une seule interface multilink.

La configuration se fait en 2 étapes :

  • |Il faut d’abord créer l’interface virtuelle Multilink
  • |Et ensuite, configurer les interfaces séries qui seront groupées dans le multilink.

|Pour créer l’interface multilink virtuelle sur le premier routeur, il faut utiliser la |commande «  interface multilink » en mode de configuration global.

Ici, elle portera l’id 1.

On lui dit de s’exécuter en PPP avec la |commande « ppp multilink ».
Ensuite, on l’intègre |dans le groupe 1, et on lui met une IP disponible, |par exemple la 192.168.0.1 avec un masque en /30, pour ne pas gaspiller des IP’s inutilement.

L’interface virtuelle multilink est désormais créée.

Il faut maintenant l’affecter aux 2 interfaces série qu’on veut grouper, du routeur.

Pour ça, on se connecte les interfaces série 0/0 et 0/1 |avec la commande « interface range ».

On lui fait un | « encapsulation PPP », suivi de « ppp multilink », et on termine en le mettant dans le groupe 1.

Si les interfaces étaient Down, on peut les remontés avec un « no shutdown ».

Pour cet exemple, on est parti du principe que les interfaces série n’avaient pas d’IP de configuré.

Si ça avait été le cas, il aurait d’abord fallu les supprimer, car c’est l’interface multilink qui prend le dessus.
Les protocoles de routage mettront dans leur table : l’adresse de la multilink.

|Pour finir, il reste plus qu’à faire la même configuration, du côté du routeur 2.

|Ici, j’ai choisi le même identifiant multilink, ainsi que le même groupe, mais j’aurais très bien pu modifier ces valeurs, ça n’aurait pas empêché le fonctionnement avec le routeur 1.

Il faut simplement le voir comme un regroupement d’interfaces sur le même routeur. Rien d’autre n’y est rattaché, c’est purement local.

|La configuration étant terminée, le routeur 1 peut joindre sans problème le routeur 2.

|Si on fait un « show interface » sur l’interface série 0/0 ,

on peut voir que le protocole fonctionne correctement en PPP et qu’il est bien membre du groupe multilink 1.

|Et si on lance la même commande, mais directement, sur l’interface multilink 1,

et bien on peut |voir que le débit a doublé.

Il est passé à 3088 kbit/s, alors qu’il est de 1544, juste sur 1 seul interface série.

La configuration de base d’une liaison multilink PPP est assez simple et intuitive.

Elle permet d’augmenter la bande passante de la liaison sans rendre la topologie plus complexe.

Ici, on est parti sur une configuration très basique, mais il est aussi possible de configurer de l’authentification, ou encore de faire de la répartition de charge sur les liens.

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